TORONTO (le 7 juillet 2022) — Pour ce duel des équipes qui n’avaient pas remporté le moindre match dans la phase de groupe du tournoi féminin GLOBL JAM inaugural avant cette rencontre, la Belgique a su résister à un retour féroce de son adversaire et garder la tête jusqu’au bout pour battre les États-Unis par la marque de 63 à 50. Grâce à cette victoire, la Belgique occupe désormais la troisième place du classement.

Grâce à un début tonitruant, la Belgique menait 10 à 2 après cinq minutes de jeu, en marquant continuellement sur transition suite à un rebond après un tir américain ou bien une balle perdue des États-Unis. Même lorsque l’équipe américaine a réussi à trouver une certaine stabilité en attaque, la Belgique répondait de la même manière, établissant ainsi une avance de 20 à 10 après le premier quart.

Elles ont aussi fait cela de manière équilibrée. Alors que Becky Massey et Maxuella Lisowa-Mbaka ont réalisé des performances solides en début de rencontre avec quatre points chacune, sept joueuses belges ont inscrit des points dans ce premier quart-temps très complet pour la Belgique. Cela s’est aussi vu du côté de la défense, puisque Ine Joris réussissait à contrôler la raquette pour empêcher les États-Unis de bénéficier de deuxièmes chances.

Les Américaines ont eu des instants positifs, même si cela se voyait rarement sur le tableau d’affichage. Janika Griffith-Wallace a trouvé sa cadence de tir de manière confortable pour la première fois dans cette compétition, menant les États-Unis grâce à ses six points inscrits dans le deuxième quart — un éclat qui les a aidées à amasser des points supplémentaires. Mais Nastja Claessens et Billie Massey trouvaient aussi la mire pour la Belgique, pour s’assurer que leur avance de 10 points reste la même à la pause.

Grâce à un troisième quart spectaculaire, les Américaines ont réussi à réduire le retard subi en première demie. Elles ont battu la Belgique en réalisant leur meilleure performance collective de la rencontre et les cinq points de la capitaine des États-Unis Taya Robinson ainsi que les quatre points de Keowa Walters leur ont permis d’être à moins de dix points de son adversaire au cours du troisième quart puisque l’équipe n’était plus menée que de huit points — grâce à un panier à la dernière seconde de Robinson.

« Il suffit de rester calme et de ne pas paniquer, il faut simplement lire le jeu, on a le temps de faire une pause et en parler, ce qui est aussi quelque chose de positif, se concentrer sur les points importants et continuer, » a dit Becky Massey.

Les États-Unis ont su profiter des balles perdues de son adversaire et ont joué plus physiquement en défense — un changement de tactique qui a forcé la Belgique à travailler plus dur dans la peinture au lieu de pénétrer facilement dans la raquette — et cela a tourné en faveur des Américaines. Même si elles étaient menées de huit points, les joueuses américaines se sont dirigées vers le quatrième quart sur une bonne note.

Alors que les États-Unis augmentaient en intensité, la Belgique répondait presque instantanément. Peut-être que la meilleure illustration de cela est la façon dont les Belges ont gardé leur sang-froid, commis de moins en moins de balles perdues tout en jouant une défense rugueuse face à une équipe des États-Unis qui n’avait plus le vent en poupe à ce moment-là.

Les sœurs Massey ont continué à dominer pour la Belgique au cours du troisième quart, inscrivant sept des douze points de l’équipe dans cette période et adopté une cadence plus rapide ainsi qu’une défense plus dure sur les États-Unis.

« Il n’y a rien de plus fort que deux sœurs dans la même équipe, elles ont grandi ensemble, elles jouent au basketball depuis qu’elles ont cinq ou six ans, elles ont le niveau pour jouer ensemble en équipe nationale, je pense que ces liens sont presque le cœur de l’équipe, » a dit l’entraîneur-chef de la Belgique Arvid Diels.

Dans le dernier quart, au moment où les États-Unis avaient retrouvé leur adresse, la Belgique retrouvait leur style de jeu dominant et physique que l’équipe avait produit dans le premier quart et a continué à mener la rencontre grâce aux efforts de toute l’équipe. Cinq joueuses ont inscrit sept points ou plus pendant la rencontre.

Chose très importante dans leur plan de match, elles ont continué à mettre la pression sur les États-Unis pour les forcer à prendre des tirs longue distance qui ne rentraient pas facilement — au lieu de laisser passer les pénétrations vers le cercle — et les États-Unis ont fini le match avec 29 pour cent d’adresse en équipe.

Le banc américain a augmenté sa production dans les dernières minutes de jeu mais la Belgique a continué de dominer au rebond et à répondre à chaque panier adverse par leur propre panier, scellant leur première victoire avec une avance convaincante de plus de dix points.

La capitaine Lisowa-Mbaka a mené son équipe à la victoire grâce à un effort de 16 points — dont six dans le dernier quart. Becky Massey a fini avec 12 points, quatre rebonds et cinq aides dans la victoire alors que Billie Massey a terminé avec huit points et huit rebonds.

Chloe Bloom a fini avec un total de neuf points pour les États-Unis grâce à ses quatre points inscrits dans les dernières minutes, alors que Griffith-Wallace n’a pas marqué un seul point dans le dernier quart mais a aussi fini la rencontre avec neuf points.

« Nous attendons de savoir qui sera notre adversaire, je pense que nous avons eu de bons moments contre le Canada et contre la France, donc notre but est d’être prêtes et de jouer notre meilleur basket en demi-finale, » a dit Diels.

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