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Canada basketball

Kayla Alexander est prête à débuter à Paris avec l’équipe nationale senior féminine

Équipe Nationale Féminine

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28/7/2024

À seulement quelques jours du premier match d’Équipe Canada aux Jeux olympiques de Paris 2024, Kayla Alexander a hâte d’entrer dans la compétition.

« J’ai hâte d’y être, » a dit la joueuse de 33 ans originaire de Milton en Ontario. « J’adore me balader dans le village olympique et voir les différents athlètes des différents pays. J’adore aller à la cafétéria et voir quelqu’un qui vient de remporter une médaille, et les gens sont tellement sympa. »

Le Canada va débuter sa campagne olympique 2024 face à la France, le pays hôte de la compétition. Même si elle ne sera qu’en visite, jouer en France sera comme un retour en basketball pour Alexander qui a remporté la Coupe de France en avril dernier avec le Tango Bourges aux côtés de sa coéquipière avec Équipe Canada Shay Colley. Alexander avait été nommée joueuse la plus utile de la finale, grâce à un doublé de 22 points et 15 rebonds dans la victoire de Bourges face à Basket Landes, le champion en titre.

« Je dis toujours que ce serait sympa de recréer les moments de victoire que nous avons connus ensemble avec l’équipe de Bourges, » a déclaré Alexander. « Ce serait un rêve devenu réalité. »

Ce seront les deuxièmes Jeux olympiques pour Alexander, qui a brillé lors de la victoire 77 à 74 mardi en match de préparation aux Jeux olympiques face à l’Australie, troisième au classement mondial en finissant meilleure pointeuse de l’équipe grâce à un total de 21 points. En février dernier, Alexander a mené le Canada avec des moyennes de 16 points et 13,7 rebonds par match lors du tournoi FIBA de qualification olympique alors qu’elle continue d’être l’une des joueuses les plus constantes et efficaces sur le terrain. Alexander et Natalie Achonwa seront les co-capitaines de l’équipe olympique de cette année.

Le tempérament calme d’Alexander contraste avec une détermination, une motivation et une éthique de travail irréprochables. Entre sa carrière de basketteuse pro (elle en est à sa 12ème saison), son entreprise Tall Size, la toute première plate-forme de vente en ligne pour les femmes de grande taille, la création d’un livre pour enfants, et ses projets de soutien aux jeunes à travers le sport, Alexander n’a pas beaucoup de moments pour elle. Et pourtant, elle réussit à tirer profit au maximum de toutes les séances d’entraînement et de tous les matchs, et donne l’exemple à toutes ses coéquipières qui partagent le terrain avec elle.

Malgré tous ces succès sur et en dehors du terrain, Alexander explique qu’elle n’est pas immune à un syndrome de l’imposteur quand elle a été nommée co-capitaine pour la première fois.

« Je vais être vulnérable maintenant, » a confié Alexander. « Il y a eu des moments où je me suis dit, ‘ Pourquoi voulez-vous que je sois co-capitaine? ' Je me demandais si j’étais vraiment qualifiée pour ce rôle. »

« J’adore la façon dont [Natalie Achonwa] dirige, » a continué Alexander. « Elle communique beaucoup. Elle sait très bien lire le jeu. Je l’admire tellement. J’admire beaucoup mes coéquipières. Il y a des moments où je suis juste impressionnée et j’adore apprendre d’elles. J'essaye d’être constamment comme une éponge. Je sais que je ne suis pas la personne la plus expressive ou celle qui communique le plus. J’ai toujours essayé de montrer l’exemple. »

Ce désir constant d’apprendre, de s’améliorer et de faire tout ce qu’elle peut pour aider son équipe à réussir fait qu’Alexander est l’une des joueuses que toute l’équipe suit naturellement.

Avoir eu l’opportunité de passer ce dernier mois avec ses coéquipières en équipe national dans leur préparation pour Paris l’a beaucoup aidé.

« Quand on y pense, on ne passe pas beaucoup de temps ensemble, » a souligné Alexander. « On se voit de temps en temps, une fois en novembre, une fois en février, et encore un peu de temps pendant l’été pour être ensemble et travailler sur notre cohésion et s’améliorer jour après jour pour jouer notre style de basketball. »

Entre les balades pour aller chercher son café et les soirées à faire des puzzles ensemble, pour Alexander, tous ces petits moments passés en équipe en dehors du terrain aident à la cohésion d’équipe sur le terrain.

« Je pense que ces moments où vous apprenez de nouvelles choses sur vos coéquipières et où vous voyez différents aspects de leur personnalité, nous aident à tisser des liens plus profonds et à nous rapprocher, » a-t-elle dit.

Alexander partagera également cette expérience olympique avec ses parents qui  « ont pris la décision au dernier moment » de venir la voir jouer afin de la soutenir en personne.

« Je vais pouvoir vivre ça avec eux et partager ces moments avec eux, » a-t-elle dit. « Je veux faire comme le dit si bien Natalie [Achonwa]: je veux garder les pieds sur terre. J’essaie simplement de profiter, d’être présente et de profiter de chaque instant parce que j’ai travaillé très dur pour en arriver là. »

Alexander explique que c’est un privilège de représenter le Canada sur la plus grande scène du sport. Même si ce seront ses deuxièmes Jeux olympiques, cette nouvelle participation est tout aussi importante que la première à Tokyo.

« J’ai mis du temps à réaliser, » a dit Alexander. « Je suis très reconnaissante pour cette expérience et pour cette opportunité. C’est un rêve qui se réalise. Beaucoup de gens rêvent de cela et espèrent un jour le réaliser. Je sais que j’ai de la chance de jouer dans un sport que j’aime aux côtés des femmes les plus incroyables que j’ai jamais rencontrées. J’adore apprendre d’elles et d’être entraînés par des personnes incroyables. »

« Cela va bien au-delà de nous, c’est aussi les jeunes filles et les jeunes garçons que nous allons influencer et inspirer et qui pourraient décider de vouloir jouer avec un ballon de basket dans l’avenir, c’est plus grand que le basketball, » a-t-elle continué. « Oui, nous mettons un ballon orange dans un panier, mais les gens voient beaucoup plus que ça. Ils nous voient comme des êtres humains, ils voient les choses que nous faisons en dehors du terrain, la façon dont nous vivons, notre passion, les choses qui nous tiennent à cœur, les façons dont nous essayons de redonner, et notre implication avec nos communautés. »

Alors que les Jeux olympiques de cette année vont débuter pour l’équipe, Alexander veut que tout le monde sache qu’elle va tout donner sur le terrain à chaque fois qu’elle y sera.

« Ce n’est pas quelque chose qu’on prend pour acquis, » a-t-elle dit. « Nous allons tout donner. Nous allons faire de notre mieux et nous sommes très heureuses du soutien de tout le monde à la maison dans cette aventure. »