TORONTO, Ont. (le 4 août 2024)— Les Championnats nationaux masculins et féminins U15 et U17 de Canada Basketball commencent cette semaine. Ontario Basketball et Terre-Neuve et Labrador Basketball accueilleront les tournois du 5 au 10 août 2024.
Nous avons parlé à six (6) entraîneurs avant les tournois pour en savoir plus sur leur expérience aux Championnats nationaux, sur ce que les partisans doivent savoir sur leurs équipes, et bien plus encore.
Q: Comment avez-vous grandi avec le basketball? Quelles sont les leçons les plus importantes de votre expérience de joueur que vous pouvez utiliser dans vos philosophies d’entraîneurs?
Scott Green, entraîneur-chef (Territoires du Nord-Ouest, Filles U17): J’ai joué au basketball en secondaire à St. John’s, Terre-Neuve et Labrador. J’ai commencé à entraîner pour la première fois quand j’avais 14 ans et je m’y suis consacré pleinement quand j’avais environ 17 ans. J’ai eu la chance d’avoir été entraîné par d’excellents entraîneurs et j’ai ensuite été entraîneur assistant d’entraîneurs incroyables. J’essaie de retenir quelque chose de chaque entraîneur avec qui je travaille. La leçon la plus importante qu’ils m’ont enseignée, c’est qu’il faut toujours s’adapter à court terme et à long terme. Il faut s’adapter tous les ans en fonction des forces et des faiblesses de vos athlètes mais il faut également s’adapter match après match selon le contexte, le résultat et la situation.
Christine Hyde, entraîneure-cheffe (Ontario, Filles U17): Cinq philosophes principales: (1) Comprendre les perspectives des joueuses, (2) la cohésion d’équipe et la communication, (3) l’éthique de travail et la discipline, (4) la gestion de la pression et l’adversité, et (5) le renforcement positif et la motivation. Ayant été joueuse, je comprends les défis mentaux et physiques que les athlètes rencontrent. Cela m’aide à m’identifier aux joueuses, à promouvoir un environnement favorable et à apprendre aux athlètes à rester calme et à jouer sous la pression. Le succès dépend souvent d’un travail d’équipe et d’une communication efficace. Promouvoir une culture où les joueuses communiquent ouvertement et se soutiennent les unes les autres est essentiel.
Sarah Besselink, entraîneure-cheffe (Ontario, Filles U15): Se servir de moments favorables à l’apprentissage pour expliquer les choses et défendre défendre défendre. C’est notre base et c’est ce qui aide à améliorer notre attaque.
Robyn Boulanger, entraîneure-cheffe (Manitoba, Filles U15): Je joue au basketball depuis que j’ai huit ou neuf ans. Mes parents ont créé un programme de club de basketball à but non lucratif qui proposait un niveau plus élevé à la jeunesse autochtone et issue des quartiers défavorisés ici à Winnipeg au Manitoba. Et j’ai vu mes sœurs passées par là, et mes sœurs étaient mes modèles. Donc les regarder m’a poussé à devenir une joueuse de basketball. Les leçons les plus importantes que j’ai retenues de mon expérience de joueuse et que j’applique encore dans ma philosophie d’entraînement, une des choses les plus importantes dont je suis très passionnée, c’est l’intégration de la connaissance autochtone dans le sport et le mouvement et comment cela peut améliorer la performance sur et en dehors du terrain. En tant qu’entraîneure, j’ai également ma propre entreprise de formation au basketball. J’essaie de montrer que c’est très facile, il y a sept leçons d’entraînements qui sont intégrées au jeu. Le respect est la règle numéro 1 que tout le monde connaît. Qu’est-ce que le respect quand on joue, respecter ses coéquipières, les arbitres, les athlètes ou les entraîneurs, et toutes celles et ceux qui sont impliqués dans le jeu?
Dianna Ros, Entraîneure-cheffe (Québec, U15 filles): J’ai joué à l’Université McGill pendant cinq ans et j’ai eu une carrière merveilleuse. Je suis très reconnaissante pour cela et c’est ce qui m’a poussé à devenir entraîneure. J’ai décidé de commencer à entraîner grâce à ma relation avec mon entraîneur à McGill. Grâce à l’impact qu’il a eu sur moi. Je voulais faire en sorte de faire la même chose pour la génération suivante.
Q: Qu'est-ce qui vous enthousiasme dans la nouvelle génération de talents parmi les joueurs de basketball canadiens ?
Christine Hyde, entraîneure-cheffe (Ontario, Filles U17): La reconnaissance internationale qui est de plus en plus forte - les joueurs et les joueuses canadiens ont un impact significatif dans les ligues majeures, telles que Usports, la NCAA, la WNBA et la NBA. Non seulement les talents au Canada attirent de plus en plus l’attention, mais cela inspire également la prochaine génération d’athlètes.
Sarah Besselink, entraîneure-cheffe (Ontario, Filles U15): Nous continuons à nous montrer sur la scène mondiale. Je pense que cela témoigne bien des investissements qui ont été faits dans le développement des jeunes athlètes à travers le pays.
Anton Berry, entraîneur-chef (Nouvelle-Écosse, Garçons U15): À part l’aspect physique, je suis impressionné par la palette de compétences offensives de nos jeunes joueurs, que les deux genres possèdent. Le basket au Canada est entre de très bonnes mains.
Dianna Ros, entraîneure-cheffe (Québec, Filles U15): Le talent que nous avons au Canada est dingue, donc je suis impatiente pour les prochaines années. Il y a tellement d'expositions à notre sport maintenant qu’ils peuvent regarder le basket. Regarder des matchs WNBA est plus facile. Regarder des matchs de NCAA est plus facile. Avoir accès à tout cela est plus facile grâce aux médias sociaux et à la diffusion. Donc ils peuvent regarder le basket quand ils veulent.
Q: Qu’est-ce que doivent savoir les partisans sur votre équipe à l’approche du tournoi?
Anton Berry, entraîneur-chef (Nouvelle-Écosse, Garçons U17): Nous avons probablement l’équipe la plus jeune du tournoi – avec 7 joueurs en-dessous de la catégorie d’âge. Nous disposons d’un excellent groupe de jeunes qui travaillent dur, qui font circuler la balle et qui sont soudés.
Robyn Boulanger, entraîneure-cheffe (Manitoba, Filles U15): Notre énergie et notre intensité en défense va être primordiale pour nous. Nous ne sommes pas l’équipe qui joue le plus. Nous sommes très rapides et nous avons de jeunes joueuses qui sont prêtes à entrer sur le terrain et à tout donner pour remporter le plus de matchs possible. Je pense que ce sont les choses qui nous caractérisent le plus, notre énergie et notre cohésion d’équipe.
Scott Green, entraîneur-chef (Territoires du Nord-Ouest, Filles U17): Nous nous entraînons et nous avons pour objectif de retourner à Terre-Neuve et Labrador pour les Jeux d’été du Canada 2025 et réaliser la meilleure performance possible.
Christine Hyde, entraîneure-cheffe (Ontario, Filles U17): Nous sommes une équipe qui a la passion de la compétition, avec un groupe d’athlètes divers qui excellent toutes dans différents aspects en basketball. L’équipe compte dans ses rangs des menaces offensives et défensives, cette équipe a hâte de montrer les résultats de son travail acharné aux championnats nationaux.
Dianna Ros, entraîneure-cheffe (Québec, Filles U15): Nous sommes très talentueuses. En ce moment, nous apprenons à jouer ensemble. Nous n’avons pas eu beaucoup de temps, tout comme les autres équipes provinciales, mais ça devrait être intéressant. Nous avons de bonnes gardes qui pourraient faire du bruit, c’est sûr.
Q: Quel(le)s sont les joueurs ou les joueuses de votre équipe à surveiller et pourquoi?
Sarah Besselink, entraîneure-cheffe (Ontario, Filles U15): Paige Fordjour – une grosse présence à l’intérieur, Mira Tang – une grande leader avec un QI élevé, une joueuse complète, et Dinara Horsford – une joueuse talentueuse.
Anton Berry, entraîneur-chef (Nouvelle-Écosse, Garçons U17): Sam Olugu et Cohen McDonald sont deux joueurs à surveiller. Les deux peuvent avoir un impact des deux côtés du terrain, ils sont durs et sont nos leaders émotionnels. Je m’attends à ce que les 12 joueurs de notre groupe contribuent à notre succès. Nous avons un groupe de joueurs extrêmement compétents et travailleurs.
Scott Green, entraîneur-chef (Territoires du nord-ouest, Filles U17): Abby Nevitt, Mia Locke-Setter et Kaylie Locke-Setter. Elles aspirent toutes à jouer au basketball secondaire. Elles sont passionnées par ce sport et travaillent très dur.
Q: Quelle est votre expérience avec les championnats nationaux? Si ce n’est pas votre première participation - de quoi avez-vous le plus hâte? S’il s’agit de votre première participation, qu’aimeriez-vous vivre?
Robyn Boulanger, entraîneure-cheffe (Manitoba, Filles U15): J’ai participé aux championnats nationaux en tant que joueuse en 2014, en 2015 et en 2016. J’ai vécu une expérience incroyable et c’était super de participer à une compétition dont le niveau de jeu était plus élevé avec des joueuses qui jouent désormais en WNBA ou en Europe et qui jouent au niveau Canada Basketball. J’ai remporté une médaille d’argent aux championnats nationaux en 2015. J’avais joué une année en équipe jeune, j’ai joué avec Manitoba et j’ai remporté la médaille d’or en 2014, et j’ai fait partie de l’équipe U15 et l’année suivante l’équipe s’est de nouveau qualifiée pour la finale. Lors de ma dernière année avec l’équipe provinciale (2016), j’ai fait partie de l’équipe « All-Star ». Maintenant je fais mon retour dans l’équipe en tant qu’entraîneure. La transition de joueuse à entraîneure va être intéressante.
Christine Hyde, entraîneure-cheffe (Ontario, Filles U17): J’ai hâte de voir le niveau de cette compétition: compétitionner contre les meilleures équipes du pays est toujours exhaltant.
Anton Berry, entraîneur-chef (Nouvelle-Écosse, Garçons U17): En tant que joueur, j’ai participé à deux championnats nationaux. Je me sentirais toujours privilégié et honoré d’avoir eu cette opportunité. J’ai hâte de voir nos joueurs entrer sur le terrain à Toronto et représenter notre province avec un sens profond de fierté et d’identité.
Dianna Ros, entraîneure-cheffe (Québec, Filles U15): J’ai hâte de passer une semaine avec des jeunes athlètes et la jeunesse, j’adore ces tournois. Pour la plupart d’entre elles, les championnats nationaux sont quelque chose de nouveau, donc c’est très important. Oui, elles participent aux tournois AAU, et bien d’autres, mais pour la plupart d’entre elles, c’est quelque chose de nouveau, donc j’ai hâte de les voir performer à haut niveau.
Q: Pouvez-vous parler de l’importance des programmes et des tournois de basketball amateur et de la façon dont les tournois tels que les championnats nationaux ont aidé à élever et à exposer plus de filles à de meilleures opportunités en basketball?
Robyn Boulanger, entraîneure-cheffe (Manitoba, Filles U15): Je pense que si on a l’opportunité de jouer et de représenter sa province aux championnats nationaux, on peut s’ouvrir des portes, pas seulement en basketball mais dans sa carrière. De mon expérience aussi, quand j’ai joué aux championnats nationaux, je n’aurais pas été où je suis aujourd’hui si je n’avais pas joué pour ma province.
Scott Green, entraîneur-chef (Territoires du nord-ouest, Filles U17): Les programmes amateurs sont très importants. Je crois que nous avons besoin des meilleurs entraîneurs au niveau amateur. Faire aimer notre sport aux enfants, leur enseigner les fondamentaux et leur transmettre leur passion pour le sport. Pour nous en particulier, venant des Territoires du Nord-Ouest, il n’y a pas d’exposition. Nous avons des filles qui sont passionnées de basket et ont de très bonnes compétences, et s’il n’y avait pas d’opportunités pour elles comme les championnats nationaux ou bien les Jeux d’été du Canada, elles auraient plus de difficultés à se faire repérer par les universités. Mais 8 de nos joueuses ont atteint ce niveau ces cinq dernières années et qui jouent dans des universités comme St. FX, Laurier et Mount St. Vincent, pour en nommer quelques unes. La plupart des ces athlètes ont été repérées pour la première fois lors de ces événements.
Christine Hyde, entraîneure-cheffe (Ontario, Filles U17): Les programmes et les tournois de basketball du niveau amateur jouent un rôle clé dans le développement et l’exposition de jeunes athlètes, en particulier les filles, au sport. Cela les initie au développement de compétences, leur fait découvrir le sport, ça leur donne un accès au coaching ainsi qu’au mentorat, cela les aide à avoir confiance en elles et à développer leur personnalité, et ça permet d’identifier les talents. L’impact des championnats nationaux donne une plate-forme aux joueurs et leur permet de compétitionner à un haut niveau, et de montrer leur talent. Ce sont des expériences d’apprentissage, cela inspire et aide à la croissance personnelle et d’équipe. C’est vital au développement et à l’exposition des jeunes athlètes féminines. Cela donne la base et les opportunités nécessaires, ainsi que le soutien pour aider les filles à exceller en basketball et à atteindre tout leur potentiel.
Sarah Besselink, entraîneure-cheffe (Ontario, Filles U15): Je pense que le niveau de talent de tous les entraîneurs aux championnats nationaux est extrêmement élevé. C’est une excellente opportunité pour que les athlètes puissent s’entraîner tout l’été et apprendre ce que cela signifie de faire partie d’un programme de haute performance. Plus on peut montrer ce tournoi aux générations suivantes, plus cela va pousser les jeunes filles à vouloir jouer au basket!
Bien que toutes les rencontres des championnats nationaux U15 & U17 de Canada Basketball seront disponibles en streaming en direct via la chaîne YouTube de Canada Basketball, les partisans de basketball des provinces hôte de l’Ontario, de la Terre-Neuve et du Labrador sont invités à assister et à soutenir les équipes en personne pour une expérience de basketball de haut niveau incroyable.
À propos des Championnats nationaux
Les Championnats nationaux U15 & U17 de Canada Basketball sont la plus grande compétition sportive nationale de niveau amateur de la communauté du basketball canadien. Chaque été, la meilleure génération de jeunes athlètes de haut niveau des groupes d’âge U15 & U17 compétitionnent pour le titre de champion national tout en représentant fièrement leur province/territoire d’origine.