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Canada basketball

Une Grande Famille Canadienne : Comment Le Lien D’équipe Canada en Dehors Du Terrain Les Rassemble Sur Le Parquet

Équipe Nationale Féminine

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3/2/2020

Par : Holly MacKenzie

OSTEND, Belgique (3 février 2020) – L’Équipe Nationale Senior Féminine est prête à fouler le parquet en Belgique.

“Équipe Canada est à Ostend en Belgique cette semaine pour le Tournoi FIBA féminin de Qualification Olympique où elle jouera trois matches (du 6 au 9 février), et l’équipe cherchera à se qualifier pour ses troisièmes Jeux Olympiques de suite. L’équipe a hâte d’entrer dans le tournoi et de représenter le Canada et toutes les joueuses qui viennent de plus ou moins loin se sont rendues disponibles.

“Plus ce tournoi en Belgique approche, et plus cela devient réel,” a dit le coach principal Lisa Thomaidis.  “À chaque que fois que nous avons la chance de disposer de toutes nos joueuses, de voir que quelque chose est possible et d’avoir une idée du niveau de jeu que nous allons avoir sur le parquet, c’est super. Nos joueuses ont vraiment hâte de jouer de nouveau ensemble et de voir les performances que l’on aura. Elles adorent se retrouver après avoir passé du temps loin des autres. Ça va être sympa.”

La plupart de l’équipe est éparpillée autour du globe dans leurs clubs professionnels. Les joueuses sont arrivées en Belgique du Canada, d’Australie, de France, d’Allemagne et de Russie, entre autre, pour avoir la chance de représenter le Canada et dans ce tournoi et tenter de se qualifier pour Tokyo cet été.

“C’est sûr que le chemin est long,” a dit Thomaidis. “J’ai hâte de commencer, de montrer ce dont on est capables et de montrer la force que cette équipe a.”

Les longues journées de voyage n’ont pas d’effets sur la joie des joueuses de retrouver le reste de l’équipe. Même si les joueuses ont dû modifier leur programme pour inclure le tournoi, elles sont arrivées avec l’humeur festive en Belgique.

“C’est assez drôle, parce que lorsque nous sommes arrivées, nous étions en petits groupes, c’était comme une réunion de famille,” a dit Kayla Alexander. “On est très contentes, on saute partout, on se fait des câlins et on se donne des nouvelles. Et nous nous retrouvons là où on s’était laissées. C’est génial.”

Alexander dit que la camaraderie fait partie de ce qui rend le programme si spécial.

“Toutes les joueuses sont agréables,” a déclaré Alexander. “Cela vous donne envier de courir contre un mur de briques pour les autres. Il y a une alchimie que l’on ne peut pas nier et ça rend le basket fun. On apprécie beaucoup de passer du temps ensemble, de rire ensemble, de jouer avec intensité à l’entraînement comme en compétition, mais après ça c’est, où est ce qu’on va manger maintenant, où est ce qu’on sort ? C’est comme une famille. Une grande famille canadienne.”

C’est la première compétition pour Équipe Canada depuis une première place et un bilan de 3 victoires et 0 défaite lors du Tournoi FIBA féminin de Pré-Qualification Olympique à Edmonton en novembre 2019. Le Canada affrontera le pays hôte, la Belgique (le 6 février à 14h35 HE), ainsi que la Suède (le 8 février à 14h35 HE) et enfin le Japon (le 9 février à 12h05 HE) lors de ce tournoi. Les deux équipes les mieux classées ainsi que le Japon, en tant qu’équipe hôte des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, seront qualifiées pour le Tournoi Olympique de Basketball des Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

CBC Sports diffusera les trois matches du Canada ainsi qu’une émission d’avant-match, pendant la mi-temps et d’après-match animée par Andi Petrillo, avec les invitées Lizanne Murphy, membre de l’équipe nationale féminine du Canada lors de deux Jeux olympiques et Bev Smith, membre du temple de la renommée du basketball féminin et ancienne joueuse/coach de l’Équipe nationale féminine canadienne.

Les partisans pourront également suivre les matches en direct sur DAZN et l’appli CBC Gem.

“C’est une période très excitante,” a déclaré Thomaidis. “Après chaque Jeux Olympiques, on regarde devant soi et on se dit, ‘Oh mon dieu, encore quatre ans avant d’avoir l’opportunité de rejouer cette compétition,’ mais ensuite on se réveille et on se dit, ‘Oh, il ne reste que quelques mois, ces trois années sont passées très vite.’ Il y a beaucoup d’excitation et ce sentiment s’accroît de jour en jour.”

Thomaidis a intégré le programme en tant que coach assistante en 2002, puis a pris les rênes en 2013. Avec elle, le succès de l’équipe a continué à croître. Le Canada arrive en Belgique avec le 4ème meilleur programme au monde selon le classement International FIBA Présenté par Nike.

D’après elle, ce qui ressort des femmes qu’elle coache est le dévouement qu’elles ont pour le sport qu’elles aiment.

“Elles ont passé tellement de temps pour amener l’équipe où elle est maintenant,” a déclaré Thomaidis. “Et la plupart d’entre elles le font dans les coulisses, sans médiatisation. Elles le font en Europe, elles le font loin de leur famille et de leurs amis. Elles mettent beaucoup de choses en attente pour poursuivre ce rêve. Le niveau d’implication et le dévouement nécessaire montre à quel point ces femmes sont exceptionnelles. Ce sont bien plus que des joueuses de basket, ce qui est bien aussi. Ce sont des personnes très spéciales et très talentueuses.”

Il y a une chose qui est tout à fait clair quand on parle à une des joueuses de l’équipe, et c’est la responsabilité que les joueuses acceptent volontiers, d’être des modèles positifs pour les jeunes femmes qui pourraient les regarder.

“C’est vraiment spécial,” a dit Thomaidis. “Elles comprennent que l’enjeu va bien au-delà du sport. Il s’agit de partager une vision et d’être un modèle. Inspirer la prochaine génération, je pense vraiment que c’est ce qu’on essaie de faire en tant que femmes athlètes et équipe féminine. Il s’agit d’inspirer la prochaine génération à avoir de meilleures opportunités et à continuer de faire grandir le basket à un niveau encore plus haut que le niveau actuel.”

Alors que Thomaidis voulait rendre hommage à ses joueuses, Alexander n’a pas manqué de montrer son empathie pour toutes les personnes qui ont été impliquées dans le programme jusqu’à aujourd’hui.

“Ceci [la réussite du programme] n’est pas arrivé du jour au lendemain,” a dit Alexander. “Il y a beaucoup de femmes qui étaient là avant nous, qui se sont sacrifiées, qui ont fait les efforts, qui ont aidé le programme à atteindre ce niveau que l’on connait. Ça ne commence pas avec nous, c’est un collectif. Ce ne sont pas seulement les joueuses, ce sont le staff d’entraînement, le staff médical, nos psychologues, tout ceux qui ont aidé à rendre le programme ce qu’il est aujourd’hui.”

Cette semaine en Belgique est excitante, surtout pour Alexander. Ce sera sa première compétition depuis la blessure au genou qu’elle a contracté lors des demi-finales de l’Americup féminin FIBA 2019 contre le Brésil. Le Canada avait fini deuxième de la compétition après avoir été battu par les États-Unis en finale.

“Physiquement je me sens bien,” a dit Alexander. “Je me sens plus forte jour après jour. J’ai hate. Et je sais que mes coéquipières aussi. Nous avons fait tout ce travail et nous avons hâte de ce moment et d’être en Belgique pour affronter trois équipes très talentueuses.”

Même les séances d’entraînement avec ses coéquipières sont funs pour Alexander.

“Les entraînements sont très compétitifs,” a-t-elle dit. “J’adore ça.”

Dans sa deuxième année avec le programme de l’Équipe Nationale Senior Féminine, Alexander ne prend pas cette opportunité pour acquis.

“J’espère que les gens réalisent que c’est une équipe de jeunes femmes incroyablement talentueuses,” a-t-elle dit. “Tout le monde dans cette équipe donne son maximum. Elles ont sacrifié beaucoup. Que ce soit le temps passé loin de nos familles, se déplacer à l’étranger pour les compétitions, nous voulons toutes continuer à progresser et faire de notre mieux pour que quand nous revenons et jouons, pour notre pays, nous soyons au top de notre forme. Nous sommes toutes reconnaissantes. Je crois que tout le monde a cette gratitude de représenter notre pays.

“Nous allons tout donner, tout laisser sur le terrain,” a-t-elle continué. “J’espère que les gens savent à quel point nous nous faisons plaisir. Nous adorons ce que nous faisons.”