Justin Jackson et l’entraîneur Roy Rana affichent le drapeau du Canada à Portland en Oregon, cette semaine, et visent à poursuivre les récents succès du pays au Sommet ‘Nike Hoop’, un des matchs à haute visibilité dans le monde du basketball junior.

Le Sommet est un face à face entre l’Équipe nationale junior ‘Select’ des États-Unis et l’Équipe mondiale formée de joueurs sélectionnés de joueurs partout dans le monde, l’événement de cette année ayant lieu au Centre Moda le samedi 9 avril.

Les États-Unis détiennent présentement une vie à vie de 12-6 contre l’Équipe mondiale qui, pour une sixième année consécutive, sera dirigée par Roy Rana, un entraîneur qui connaît beaucoup de succès au sein du programme des équipes nationales du Canada.

Mais depuis que Roy Rana en a pris les rênes, l’Équipe mondiale a connu sa meilleure série de succès, les Canadiens détenant présentement une fiche de 3-2 au Sommet ‘Nike Hoop’.

Incidemment, chacune des trois victoires sous la gouverne de l’entraîneur Rana a reçu une contribution de joueurs canadiens, soit les premiers choix aux repêchages respectifs de 2012 et 2013, Anthony Bennett et Andrew Wiggins, ainsi que celle du garde Jamal Murray lors de la victoire de l’an dernier.

C’est une série de succès qui reflète le statut grandissant du Canada sur la scène mondiale et qu’un certain Justin Jackson, un avant de l’Académie Hill de Brantford, ON., aimerait poursuivre ce samedi.

« Je suis vraiment fier de représenter le Canada » a affirmé Justin Jackson mardi, après la deuxième journée d’entraînement de la semaine sous la supervision de Roy Rana à Portland.

« C’est belle expérience que de représenter votre pays à quelque moment que ce soit. J’aime mon pays et je ferai de mon mieux à chaque fois que j’en aurai la chance. »

« Je veux gagner, mais je veux aussi démontrer toutes mes habiletés devant les dépisteurs de la NBA et tous ceux qui verront le match. De plus, je veux me faire de nouveaux amis et créer de bonnes relations tant sur le plancher qu’à l’extérieur de celui-ci. Ce sera une belle expérience. »

Pour Justin Jackson, cette expérience comprendra sa participation au sein d’un alignement de 12 joueurs provenant de 11 pays et six continents.

« Il y a beaucoup de bons joueurs ici » ajoute-t-il. « Il y a beaucoup de styles différents, ainsi ce sera bien d’avoir la chance de joueur avec beaucoup de bons joueurs. »

« J’en connaissais quelques-uns, bien que la différence de langue puisse constituer un certain défi. Mais nous sommes tous ici pour jouer au basketball et une fois que nous sommes sur le plancher, nous parlons tous la même langue. »

« Le principal sujet auquel l’entraîneur fait mention est le fait que lorsque nous jouons contre les États-Unis, nous devons être capables de jouer en équipe, en famille. Cet aspect va très bien, nous nous rapprochons de plus en plus sur et hors du plancher. »

Le nombre de dépisteurs de la NBA qui surveillent tant les pratiques que le match lui-même n’est pas une surprise, considérant qu’au 15 octobre dernier, 111 joueurs actifs dans la NBA ont joué pour les États-Unis ou l’Équipe mondiale au Sommet ‘Nike Hoop’, un nombre étonnant du fait qu’il représente près du quart de l’ensemble de la ligue.

Et l’entraîneur Rana croit que le talent de Justin Jackson signifie qu’il appartient à un tel groupe.

« Il possède un genre de talent différent que nous avons connu précédemment au Canada » dit-il. « De diverses façons, il est le joueur le plus versatile et le plus complet de cette taille que nous avons connu. »

« Il est un excellent fabriquant de jeu, peut à l’occasion jouer comme meneur, il peut jouer à plusieurs positions. Il peut marquer, il peut lancer, il peut effectuer de très bonnes passes. Il est un gros garde et sur plusieurs points, il me rappelle Magic Johnson! De plus, c’est une excellent jeune. »

La sélection d’excellents jeunes, amener des individus à former une équipe unie, ont été la clef des succès de l’équipe lors des cinq ans sous l’égide de Roy Rana et l’entraîneur croit que le personnel de Nike a de nouveau sélectionné un groupe qui pourrait poursuivre ses succès contre les États-Unis.

« Il s’agit d’un groupe qui tente réellement de s’établir » ajoute Roy Rana. « Dans certains aspects, leur chimie, leur capacité d’absorber et d’apprendre est plus rapide que chez certaines équipes que nous avons connu dans le passé. »

« C’est un beau groupe qui cherche à jouer ensemble et partager le ballon ; nous espérons qu’ils s’amélioreront à mesure que la semaine avance. »

« Mais chaque Sommet est différent et nous tentons uniquement de préparer le groupe et espérons que lorsque les projecteurs s’allumeront samedi, il jouera bien et sera confiant. »

« En fin de compte et autant que nous voulons gagner, nous savons aussi qu’il s’agit d’une belle occasion pour les joueurs de démontrer qui ils sont et mettre leurs talents en évidence. La victoire est le glaçage sur le gâteau. »

‍