OTTAWA, SIC – Tous les yeux seront tournés vers les Lancers de l’Université de Windsor ce week-end à Regina alors que les doubles championnes en titre du basketball féminin de SIC tenteront de devenir la quatrième équipe de l’histoire à remporter le trophée Bronze Baby pour une troisième année consécutive.

Site web du championnat

Le 42e championnat annuel de SIC se met en branle vendredi à l’Université de Regina et connaîtra son apogée dimanche à 16h heure locale (18h HE) avec la présentation de la finale canadienne, qui sera télédiffusée en direct sur The Score.

Les 11 matchs du tournoi seront également présentés en direct sur le web à www.CIS-SIC.tv.

Outre les Lancers, établies favorites de la compétition et championnes de la conférence SUO, les formations qui sont toujours dans la course pour l’obtention du trophée Bronze Baby 2013 sont les Huskies de Saint Mary’s (No. 2 / championnes SUA), l’équipe organisatrice des Cougars de Regina (No. 3 / championnes Canada-Ouest), les Ravens de Carleton (No. 4 / finalistes SUO), les Dinos de Calgary (No. 5 / finalistes Canada-Ouest), les Martlets de McGill (No. 6 / championnes RSEQ), les Cascades de Fraser Valley (No. 7 / médaillées de bronze de Canada-Ouest) et les Gee-Gees d’Ottawa (No. 8 / médaillées de bronze SUO).

Lors de la journée d’ouverture de vendredi, Windsor entamera la défense de son titre contre Ottawa à 13h, Calgary affrontera Carleton à 15h, McGill se mesurera à Regina à 18h30, puis Fraser Valley en viendra aux prises avec Saint Mary’s à 20h30.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Lancers ont le vent dans les voiles à l’aube du rendez-vous de fin d’année. Depuis qu’elles ont encaissé deux revers de suite au tournoi de Concordia à Montréal pendant les fêtes, incluant une humiliante défaite de 72-41 aux mains de Carleton le 30 décembre, les championnes nationales ont aligné pas moins de 17 victoires en autant de sorties, dont un gain de 56-51 sur les Ravens samedi dernier en finale de SUO.

Windsor est de retour au championnat de SIC avec sensiblement le même redoutable alignement qui s’était imposé l’an dernier. Jessica Clemençon, une ailier de 6 pieds 3 pouces originaire de France, et Miah-Marie Langlois, une arrière de 5 pieds 8 de Windsor, mènent de nouveau la charge.

Élue sur la première équipe d’étoiles canadiennes à deux reprises et ancienne joueuse de l’année de SIC, Clemençon a encore une fois mené l’équipe pour les points (17,9 par match) et les rebonds (7,3). De son coté, Langlois, la joueuse la plus utile des deux derniers tournois nationaux, a pris le premier rang de SUO et le deuxième au Canada avec 6.0 assistances par sortie et pourrait mériter le titre de joueuse défensive par excellence au pays pour une deuxième année de suite plus tard cette semaine.

L’arrière Korissa Williams a accompagné Clemençon et Langois parmi les étoiles de SUO cette saison. Membre de l’équipe nationale junior qui a représenté l’unifolié au championnat du monde des moins de 19 ans en 2011, elle a contribué 15,1 points par match alors que Windsor a compilé une fiche parfaite de 21-0.

Les Lancers, qui ont présenté la meilleure fiche au pays tant à l’offensive (76,8) qu’en défensive (52,2) en saison régulière, ont affronté leur adversaire du premier tour, Ottawa, à une reprise au cours de la campagne, le 10 novembre, et l’ont facilement emporté par 71-47 à domicile.

Windsor espère rejoindre Winnipeg (1993-1995) et Victoria (1980-1982) sur la liste des équipes ayant remporté trois trophées Bronze Baby de suite. L’Université Laurentienne détient le record absolu avec cinq sacres consécutifs de 1975 à 1979.

« Nous sommes enchantés d’être de retour au championnat canadien encore une fois cette année, a dit Chantal Vallée, qui dirige les Lancers depuis huit ans. Nous sommes chanceux de pouvoir compter sur une équipe très expérimentée, puisque nous en sommes à une cinquième présence consécutive. Nous espérons que cette expérience nous aidera à retourner à la maison avec un autre Bronze Baby. »

Ottawa a la tâche peu enviable de tenter de freiner Windsor en ronde quart de finale.

Les Gee-Gees ont obtenu le meilleur résultat de leur histoire l’an dernier lorsqu’elles ont décroché la médaille de bronze de SIC. Malgré le départ de la centre Hannah Sunley-Paisley, qui a complété son admissibilité après avoir été nommée joueuse par excellence de SIC l’an dernier, Ottawa a connu une excellente saison et a terminé au sommet du classement de SUO Est grâce à une fiche de 16-4.

Comparativement à 2012, les médaillées de bronze de SUO se présentent au tournoi de cette semaine dans le rôle de négligées. L’entraîneur-chef Andy Sparks croit toutefois que sa troupe est bien préparée à relever le défi.

« Le week-end dernier, nous avons affronté de très bonnes arrières, et ce week-end, nous nous frotterons à une joueuse de centre imposante. C’est rassurant de savoir que si nous jouons comme nous en sommes capables, nous pouvons rivaliser avec n’importe qui. »

Du même côté du tableau, le duel de premier tour entre Carleton et Calgary mettra aux prise la défensive des Ravens, classée deuxième au pays (52,4), et l’attaque des Dinos, classée quatrième (74,2).

Elle qui en est à sa dernière compétition dans l’uniforme des Ravens, Alyson Bush est la meneuse incontestée des finalistes de SUO. L’arrière de cinquième année originaire d’Ottawa a conservé une moyenne de 14,2 points par rencontre en saison régulière et a été nommée joueuse de l’année et joueuse par excellence en défensive au sein de SUO Est.

Du côté des Dinos, médaillées d’argent de Canada-Ouest, l’ailier de cinquième campagne Jessica Franz de Surrey, C.-B., mène la charge avec 16,0 points et 7,7 rebonds par partie.

« Nous avons hâte que le tournoi commence, a dit Taffe Charles, qui avait guidé les Ravens à leur seule participation précédente au championnat de SIC en 2011, alors qu’il en était à sa quatrième saison à la barre. C’est un honneur d’avoir la chance de lutter pour un titre national. Il faut maintenant espérer que nous serons à notre mieux ce week-end. »

« Ce devrait être toute une compétition. Sept excellentes équipes se retrouvent sur notre chemin, a dit Damian Jennings, qui a quitté son pays de Galles natal l’été dernier pour prendre les commandes des Dinos. Il nous faudra jouer notre meilleur basketball si nous espérons connaître du succès. »

L’autre portion du tableau est composée de trois formations qui sont toujours à la recherche d’une première conquête du Bronze Baby, puis d’une équipe qui a triomphé à une reprise et qui n’aimerait rien de mieux que de mettre fin à une disette de 11 ans devant ses partisans.

Saint Mary’s n’a pas participé au championnat canadien depuis 36 ans. Aucune joueuse n’a davantage contribué à la renaissance des Huskies que Justine Colley, une athlète originaire d’East Preston, N.-É.

L’arrière de quatrième année a été simplement exceptionnelle depuis son arrivée sur le campus d’Halifax à l’aube de la campagne 2009-2010. Cette saison, elle a remporté un troisième titre des marqueuses de SIC consécutif grâce à une remarquable moyenne de 28,2 points par match et a de nouveau fait la démonstration de son grand talent au championnat de SUA alors qu’elle a été nommée joueuse la plus utile du tournoi après avoir amassé 26,5 points et 9,5 rebonds par rencontre.

« C’est excitant de finalement retourner au championnat national et d’avoir la chance de se frotter aux meilleures équipes au pays, a dit Scott Munro, l’entraîneur de l’année de SUA. Nous ferons face à un adversaire de taille au premier tour en Fraser Valley et le fait de ne pas les connaître intimement ajoute au défi. »

Fraser Valley possède encore moins d’expérience que Saint Mary’s sur la scène nationale puisque la formation basée à Abbotsford, C.-B., en sera à sa toute première participation. Il faut toutefois préciser que les Cascades n’en sont qu’à leur septième saison sur le circuit de SIC.

UFV frappe à la porte depuis quelques années déjà, mais avait été éliminée lors des tournois régionaux de SIC à chacune des deux dernières campagnes. Les Cascades ont finalement obtenu leur laissez-passer samedi dernier grâce à un gain de 68-57 sur l’Alberta lors du match pour la troisième position de Canada-Ouest.

« Ce ne sera pas facile contre Saint Mary’s, une équipe qui excelle dans toutes les facettes du jeu et qui compte sur une des meilleures joueuses au pays en Justine Colley, a dit Al Tuchscherer, qui dirige les Cascades depuis 11 ans. Nous avons toutefois confiance en nos moyens. Ce sera tout un duel. »

Du côté de Regina, personne ne pourra accuser l’entraîneur-chef Dave Taylor d’avoir négligé la préparation de sa troupe cette année, même si les Cougars étaient assurées de participer au tournoi de SIC en tant qu’équipe organisatrice. En cours de saison, les championnes de Canada-Ouest ont affronté chacun des sept autres clubs auxquels elles pourraient se frotter ce week-end, conservant un dossier cumulatif de 9-4 lors de ces rencontres, incluant un gain convaincant de 70-30 sur McGill le 20 octobre à Montréal.

Les Cougars ont encore en tête leur revers crève-cœur de l’an dernier alors qu’elles étaient les favorites du championnat canadien mais s’étaient fait surprendre par Calgary au compte de 75-66 au premier tour. Lors de la dernière présentation de l’événement à Regina, en 2009, les favorites locales avaient atteint la finale pour une troisième fois depuis leur unique sacre en 2001, mais avait perdu par 68-62 contre Simon Fraser.

« C’est toujours emballant de disputer le championnat canadien à la maison, a dit Taylor. Je crois que le tournoi sera très compétitif cette année. Il est très difficile de prédire un vainqueur. »

Adversaires de Regina vendredi, les Martlets espèrent faire mieux que l’an dernier alors qu’elles avaient échappé leurs deux duels à leur première présence au rendez-vous national depuis 1996.

Le pilote des championnes du RSEQ, Ryan Thorne, a réussi un coup de maître en recrutant l’ailier de 6 pieds 1 pouce Mariam Sylla. L’athlète originaire de Conakry, Guinée, a connu des débuts étincelants sur le circuit québécois, elle qui a été choisie recrue de l’année du RSEQ et a été retenue sur la première équipe d’étoiles de la conférence après avoir mené son équipe pour les points (14,6) et les rebonds (9,8). Elle s’est classée troisième et deuxième dans la ligue dans ces catégories.

« Nous voulons définitivement faire mieux que l’an dernier. Ce ne sera pas facile en première ronde cependant puisque Regina forme toute une équipe et profitera de l’appui de la foule, a dit Thorne. Depuis l’an dernier, nous avons ajouté de la profondeur. Nous pouvons marquer tant à l’intérieur que de l’extérieur. »

HORAIRE DU CHAMPIONNAT (heure LOCALE)

Jeudi 14 mars

• 19h30 Réception des étoiles canadiennes (Casino Regina Show Lounge)

Vendredi 15 mars

• 13h00 Quart de finale #1: No. 8 Ottawa vs. No. 1 Windsor
  
• 15h00 Quart de finale #2: No. 5 Calgary vs. No. 4 Carleton
  
• 18h30 Quart de finale #3: No. 6 McGill vs. No. 3 Regina
  
• 20h30 Quart de finale #4: No. 7 Fraser Valley vs. No. 2 Saint Mary’s

Samedi 16 mars

• 13h00 Consolation #1: Perdantes QF #1 vs Perdantes QF #2
  
• 15h00 Consolation #2: Perdantes QF #3 vs Perdantes QF #4
  
• 17h00 Demi-finale #1: Gagnantes QF #1 vs Gagnantes QF #2
  
• 19h00 Demi-finale #2: Gagnantes QF #3 vs Gagnantes QF #4

Dimanche 17 mars

• 11h00 5e place
  
• 13h00 Match pour le bronze
  
• 16h00 Finale

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