Photo Couresy of:

Canada basketball

Rencontrez...devoe Joseph

/

9/4/2014

Cette série vous permet d'en apprendre davantage sur les hommes et les femmes de nos programmes des équipes nationales. Aujourd'hui, nous rencontrons Devoe Joseph, qui est originaire de Pickering, Ontario. Presentement, il joue pour FIATC Joventut en Espagne.

CB : Tu représentes le Canada depuis 2006 et 2007 avec l'ÉNMJ, 2008 et 2010 avec l'ÉNMD et en 2013, au sein de l'ÉNMS. Qu'est-ce que cela représente pour toi d'avoir représenté ton pays pour une bonne partie de la décennie?

C'est une belle réussite et elle signifie beaucoup pour moi. Il y a tellement d'athlètes talentueux au Canada de sorte que je me considère chanceux d'avoir pu représenter mon pays.

CB : Quel est ton meilleur souvenir ou moment de jeu pour le Canada?

Mon meilleur souvenir de jeu pour Équipe Canada a été de me rendre à Novi Sad en Serbie pour le championnat mondial U19. Participer à un championnat mondial et faire face à des équipes de partout au monde est l'une des choses les plus intéressantes que j'ai expérimentées.

CB : Quels étaient tes plus importants objectifs au début de cette saison?

Mes plus importants objectifs de la dernière saison étaient d'aider mon équipe à s'améliorer et passer en éliminatoires. De plus, je voulais utiliser l'occasion d'améliorer mes habiletés sur le plancher.

CB : Ton équipe FIATC Joventut affiche 10-12 pour le 10e rang de la 'Lige Endesa'. Tes performances personnelles ont été excellentes alors que tu as mené ton équipe au pointage, aux vols et aux minutes de jeu. A-t-il été difficile de déménager dans un nouveau pays et te joindre à une nouvelle équipe? As-tu eu de la difficulté à t'acclimater ou est-ce que ton style de jeu est approprié au style de jeu européen?

Le déménagement en Espagne a été très facile. La culture et les coutumes sont différentes, mais j'aime apprendre et tenter de nouvelles choses. J'ai fêté le Nouvel an en mangeant 12 raisons en 12 secondes. J'ai toujours mangé mes fruits de mer dans l'écaille, ce dont je ne suis pas nécessairement amateur, mais c'était une expérience. De plus, Barcelone est une très belle ville, les gens sont très amicaux, la nourriture est excellente et je demeure à un pâté de maisons de la plage.

À chaque année, il devient de plus en plus facile lorsqu'il s'agit de jouer avec une nouvelle équipe. Après avoir transféré de l'Oregon avec encore une année d'admissibilité, puis avoir joué avec une nouvelle équipe (Khimik Yuzhny) en Ukraine, tu commences à apprendre de nouvelles habiletés sur la façon de jouer avec de nouveaux coéquipiers et entraîneurs.

Je sens que mon jeu s'adapte bien au style européen bien que je n'en sois qu'à ma deuxième année et je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre afin de m'améliorer.

CB : Parle-nous un peu de ce que cela signifie de jouer aux côtés de ton frère au niveau national. Comment une telle relation fraternelle t'aide à échanger et t'être un bénéfice au camp d'entraînement ou lors que compétitions internationales?

Chaque fois que j'ai l'occasion de jouer avec mon frère, surtout à un tel niveau, est très spéciale. Jouer à un contre un contre lui à l'extérieur et m'entraîner avec lui, mes autres frères et sœurs et mes parents sont à la base de mon amour de ce sport. Les meilleurs bénéfices pour moi sont survenus hors du plancher alors que j'ai pu passer du temps de qualité avec mon frère. En raison de notre travail, ces moments deviennent plus rares. Mais lorsque que j'entre sur le plancher, je n'ai plus qu'un frère, mais une équipe de frères.

CB : As-tu des rituels d'avant-match?

Mon rituel d'avant-match est de prendre une bonne douche chaude avec de la musique très forte. En même temps, cela m'aide à relaxer et m'exciter en vue du match.

CB : Qu'est-ce qui te manque le plus du Canada?

Je crois qu'il n'y a pas de meilleur endroit que la maison familiale. Ma famille et mes amis me manquent ainsi que cette belle sensation d'être à la maison. Je pourrais aussi énumérer une longue liste de nourriture, mais ce serait long.

CB : Quels conseils aurais-tu à offrir aux jeunes Canadiens qui visent à progresser en basketball et devenir un joueur élite comme toi?

Mon conseil serait de ne jamais abandonner vos rêves. La route qui mène l'athlète au niveau élite est remplie de nids de poules et de dos d'âne, mais c'est la façon dont vous faites faces à ces hautes et ces bas qui vous séparent des autres.