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Canada basketball

Rencontrez...justin Jackson

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23/3/2014

Cette série vous permet d'en apprendre davantage sur les hommes et les femmes de nos programmes des équipes nationales. Aujourd'hui, nous rencontrons Justin Jackson, qui est originaire de Scarborough, Ontario. Il est actuellement à Findlay Prep à Las Vegas, Nevada.

CB : Vous avez représenté le Canada dans les équipes nationales masculines cadet 2012 et 2013, et vous avez obtenu une médaille de bronze au championnat U16 FIBA, zone des Amériques. Jouer pour le Canada, qu'est-ce que ça signifie pour vous?

JJ : Ça n'a rien à voir avec un match normal, c'est sûr, jouer pour son pays, avoir tout le pays derrière soi. C'est pareil pour tous mes coéquipiers, on a tous l'impression de se battre pour quelque chose de beaucoup plus important.

CB : Quel est votre meilleur souvenir avec l'équipe du Canada?

JJ : Quand nous sommes allés en France avec l'équipe U17 en 2012, l'équipe est allée visiter le site de la Première Guerre mondiale de Vimy. C'est une expérience inoubliable.

CB : Vous avez décidé d'aller à Findlay Prep., comme Tristan Thompson, Cory Joseph et Anthony Bennett avant vous. Quel est votre environnement d'entraînement de tous les jours à Las Vegas?

JJ : Il y a des joueurs excellents, c'est vrai. Chaque jour, à chaque entraînement, mon but est de m'améliorer. Je ne sais pas ce que me réserve l'avenir; je fais de mon mieux pour m'améliorer. Si Dieu a prévu de grandes choses pour moi, alors on verra. Je joue mon rôle en travaillant fort.

Nous bénéficions de l'expérience d'un ancien entraîneur de la NBA (Andy Johnson, assistant entraîneur), et tout se passe bien avec JYD, bien sûr. (« JWD » est l'entraîneur-chef Jerome Williams, ancien joueur des Raptors de Toronto.) Il a vécu la même chose que nous. Il comprend ce que j'ai vécu. Il a réussi en suivant le chemin le plus difficile, alors il nous conduit dans la bonne direction et nous aide à réaliser nos rêves. Parfois, les entraîneurs te disent ce qu'ils pensent être le meilleur choix, ce que tu dois faire, mais ce n'est pas par expérience qu'ils le savent. Ce n'est pas comme ça avec JYD, et ça nous aide beaucoup.

CB : Quels sont vos objectifs au sein d'Équipe Canada? Et vos objectifs personnel au basketball?

JJ : Je veux une médaille d'or pour le Canada. Tout le monde parle de Basketball Canada. On s'améliore de plus en plus, et je crois qu'on est capables d'être à leur niveau.

Pour ce qui est des mes objectifs de carrière personnels, je ne veux pas voir trop loin pour l'instant. Certains joueurs font ça parfois, et ils se perdent. Je ne veux pas me perdre, je veux juste m'améliorer. Bien sûr, je rêve de jouer en NBA, mais je ne suis pas encore là. La prochaine étape, c'est l'université. C'est là-dessus que je me concentre.

CB : Qu'est-ce qui vous manque le plus du Canada?

JJ : Pas la météo, c'est sûr! C'est ma famille qui me manque le plus.

CB : Il y a tellement de joueurs canadiens talentueux dans la NCAA, on le voit clairement maintenant avec le début de la Folie de mars. Parmi les Canadiens jouant dans la NCAA, y en a-t-il qui ont eu beaucoup d'influence sur vous et votre façon de jouer?

JJ : Je ne les connais pas tous. Il y en a plein, mais je parle avec ceux que je connais de temps en temps. On est tous d'accord pour ne pas se laisser affecter par les choses négatives. Les gens disent parfois que les Canadiens sont « faibles », mais on est tous là pour leur prouver le contraire.

CB : Une question bonus : quels sont vos pronostics pour la Folie de mars?

JJ : C'est un peu tôt pour un pronostic... mais j'aime Syracuse. J'aime leur façon de jouer, leur défense et la façon dont Tyler mène le jeu.

CB : Enfin, quels conseils donneriez-vous à un jeune joueur canadien qui rêve de faire comme vous, de représenter le pays dans les compétitions internationales? Pour vous, qu'est-ce qui est le plus important pour devenir un joueur d'élite?

JJ : Le plus important au basketball, c'est de travailler fort tous les jours. sans même un jour de repos. Mais le plus important, c'est de penser à l'école avant tout. Pour ce qui est de l'école, j'ai fait des erreurs. Si j'avais suivi ce conseil, mon parcours aurait été beaucoup plus facile. Alors c'est mon conseil : « Restez à l'école. Faites-en votre priorité, puis travaillez sur votre jeu chaque jour. »