Nirra Fields, UCLA

Tout en grandissantà Montréal, la garde Nirra Fields de l’UCLA ne pouvait se passer du basketball. Elle y était accrochée depuis son enfance, passant d’un canal à un autre pour étudier les joueurs et les matchs. Elle idolâtrait la résilience de Kobe Bryant, adorait les qualités athlétiques de Vince Carter et tentait d’imiter les passes éblouissantes de Steve Nash.

Mais lorsqu’est venu le moment de trouver une joueuse canadienne sur qui s’appuyer, Nirra Fields n’avait pas beaucoup de choix. Les quelques Canadiennes qui jouaient dans la WNBA et au basketball universitaire féminin aux États-Unis n’obtenaient que peu de publicité et le visionnement en ligne n’était pas encore une option. Nirra savait ce qu’elle voulait devenir : une joueuse de basketball universitaire et une olympienne, mais ne savait pas qui, dans son pays natal, pouvait lui servir de modèle.

Plus d’une décennie plus tard, trouver une étoile canadienne au basketball universitaire féminin n’est plus un problème. Nirra Fields est l’une d’une poignée d’universitaires de haut niveau qui passent leurs étés au sein de l’équipe nationale féminine et qui jouera un rôle important à jouer dans les succès de son équipe universitaire au cours du tournoi féminin de la NCAA qui débute vendredi. Canada Basketball, les joueuses et leurs entraîneurs universitaires affirment qu’elles ont eu accès à un autre niveau de compétition et, de ce fait, rehausser leur confiance. Un peu par accident, le Canada a aidé à augmenter la parité au basketball universitaire féminin.

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