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Canada basketball

Olympian Overview: Miah-marie Langlois

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2/8/2016

Il n’y a pas grand monde qui ressemble à Miah-Marie Langlois.

Comment commencer à décrire la meneuse de jeu d’Équipe Canada qui traîne autour d’elle un air malicieux, qui affiche souvent un sourire qui vous fait croire que quelque chose se prépare ? Demandez aux membres de l’ÉNFS laquelle de leurs coéquipières est la plus susceptible de les faire craquer et la majorité vous répondra que c’est Miah-Marie Langlois.

En fait, il est à peu près certain que la seule chose plus drôle que d’être dans l’entourage de Miah-Marie Langlois est d’être Miah-Marie, ce que le pays a commencé à découvrir l’été dernier lors des gains de la médaille d’or d’Équipe Canada, tant au championnat de la FIBA Amériques à Edmonton qu’aux Jeux panaméricains de Toronto.

Gagner était formidable, mais par la suite, c’était comme être une célébrité durant 60 secondes dit la native de Windsor, ON. C’était vraiment ‘cool’.

Cela ressemblait à recevoir les avantages d’être une célébrité sans que les gens ne le remarque.

De maintes façons, Miah-Marie Langlois est une personne unique, la moindre étant le fait qu’elle est la seule joueuse issue du SIC au sein d’Équipe Canada. À l’Université de Windsor, elle a connu l’une des carrières les plus décorées dans l’histoire du basketball féminin universitaire au Canada alors qu’elle a remporté quatre championnats consécutifs du SIC et été nommée la joueuse étoile du tournoi à chaque occasion, soit de 2011 à 2014. Elle a aussi été nommée la joueuse défensive de l’année du SIC trois fois de suite de 2012 à 2014.

Même sa routine d’avant-match est unique : Lire un livre, boire du café, écouter de la musique ‘R&B’ avoue-t-elle. Rien pour mettre le feu.

Autant elle garde ses coéquipiers sur leurs gardes, Miah-Marie Langlois confond souvent ses adversaires. Elle a débouté les défensives adverses au championnat 2015 de la FIBA Amériques où elle a maintenu une moyenne de 6,2 aides par match tout en inscrivant une proportion impressionnante de 3,4 aides à la suite de revirements. Elle a aussi mené le Canada tant à la moyenne de minutes de jeu (26,2 mpm) qu’aux vols de ballon (1,5 par match) en plus de conserver des moyennes de 8,0 points et 4,3 rebonds pour aider Équipe Canada à empocher son billet pour Rio.

N’ayant pas encore atteint l’âge de 25 ans, elle en est déjà à sa sixième année de basketball international. S’il est une chose que personne ne peut mettre en doute est son sérieux, son engagement envers Équipe Canada.

Je ne veux que faire mon travail et bien le faire ajoute Miah-Marie. C’est tout ce que je peux demander.