La diversité régionale est devenue une marque de commerce du basketball féminin canadien. Au sein de l’équipe olympique 2016, ceci n’est mieux illustré que par Nayo Raincock-Ekunwe.

Nayo a passé la première décennie et demie de sa vie en Ontario où elle est tombée en amour avec notre sport. Puis elle déménagée en Colombie-Britannique où elle est devenue une des meilleures joueuses au pays.

Maintenant qu’elle est passée au niveau professionnel qui vient de compléter deux ans en Allemagne, Nayo Raincock-Ekunwe ne se considère pas être une Ontarienne ou une résidente de la Colombie-Britannique, mais simplement une Canadienne.

J’ai été exposée à la culture du basketball à Toronto et l’Ontario possède un solide programme pour les jeunes dit l’avant de 24 ans. La C.B. n’est pas encore à ce point, mais elle y travaille.”

À travers le Canada, nous avons les programmes des Centres de performance et de développement, ce qui n’existe pas dans les autres pays. J’ai récemment joué en Allemagne et rien ne ressemble à ces programmes là-bas, ainsi je crois que les jeunes athlètes au Canada sont vraiment chanceux de pouvoir y accéder.

À compter du moment où elle a découvert le basketball à l’âge de huit ans à titre de supporteur des Raptors de Toronto, puis devenir la joueuse la plus utile du basketball ‘AA’ en C.B. alors qu’elle jouait avec le Kalmalka à Vernon et terminer quatre saisons remplies de records à l’Université Simon Fraser, Nayo Raincock-Ekunwe a eu l’occasion d’apprendre auprès d’une variété de mentors.

Mes entraîneurs au cours de ma jeunesse et de ma carrière universitaire m’ont toujours enseigné tout ce qu’ils savaient et m’ont aidé à me développer en tant que personne et joueuse » commente Nayo qui a d’ailleurs été élue ‘All-American’ dans la division II de la NCAA en 2012-2013, sa dernière saison à SFU. Ainsi mes modèles ont changé tout au long de ma vie, mais ce sont toujours été mes entraîneurs.

Nayo, qui a initialement représenté le Canada en 2011 au sein de l’équipe nationale de développement, a joué ses premiers tournois majeurs avec l’équipe senior l’été dernier. Par coïncidence, ce fut au cours d’une tournée à travers le pays, tournée qui a commencé par une médaille d’or aux Jeux panaméricains à Toronto et qui s’est terminée à Edmonton où le Canada a remporté sa place aux Olympiques en gagnant le championnat de la FIBA Amériques.

Et même en Alberta, Nayo se sent vraiment à la maison.

Ma famille et mes amis sont venus de Vancouver et de l’Okanagan » dit-elle en souriant. « Gagner devant eux a probablement été ma plus belle sensation.