Nirra Fields n’est pas seulement la plus petite joueuse d’Équipe Canada, mais à maintes occasions, elle est la plus petite joueuse sur le plancher, point à la ligne !

Comment donc se fait-il que la garde de 5 pieds 7 pouces de Lachine au Québec marque souvent de la zone réservée ou reprend des rebonds au-dessus de joueuses qui détiennent un avantage de plusieurs pouces ?

Cela peut provenir qu’elle a grandi avec six frères, cinq d’entre eux étant plus âgés, tous jouant au basketball en ne lui accordant aucune faveur.

J’ai toujours senti que je pouvais rivaliser avec n’importe qui plus grand que moi dit Nirra Fields. Je possède cet esprit compétitif et d’attaque sans peur transmis par mes frères. J’ai toujours ressenti que si je pouvais pénétrer à l’intérieur et m’impliquer avec les gros joueurs, je peux vraiment aider cette équipe.

Reculant en 2008 alors qu’elle a remporté le titre de joueuse la plus utile du championnat national des 15 ans et moins où elle a conservé des moyennes de 19,2 points et un astronomique 15,8 rebonds en faveur d’Équipe Québec, Nirra Fields a toujours joué ‘au-dessus de sa tête’. Elle a démontré sa capacité de marquer de l’intérieur au cours de la récente Classique internationale des Grads d’Edmonton au cours de laquelle elle a fréquemment pénétré à l’intérieur dans la zone réservée et marqué des points par-dessus les défenseurs au poste.

Le fait d’être constamment ici, comprendre le système et parler avec les entraîneurs en plus de regarder les films m’a réellement rendu confortable commente Nirra qui a mené le Canada au pointage lors de la Classique grâce à une moyenne de 12,3 points par match pour la série. Cela m’a fait réaliser que ma force au sein de cette équipe est de créer des possibilités de marquer, tant pour moi que pour les autres.

Nirra Fields a fait ses débuts au sein de Canada Basketball en 2009 en tant que membre de l’équipe nationale cadette et est une régulière de l’ÉNFS depuis 2014. Rio sera les premiers Jeux d’été de la jeune de 22 ans.

Vous n’obtenez cette possibilité qu’à tous les quatre ans » commente Nirra qui a complété sa carrière à UCLA dans la NCAA cette année. Il ne s’agit pas de cinq jours menant aux Olympiques durant lesquels vous commencez à travailler fort, mais d’un processus de travail acharné à chaque jour durant quatre ans, ceci jour après jour. Pour moi, c’est cela qu’est une Olympienne. Elles sont constantes dans leurs efforts, elles ne permettent pas d’être minées par l’adversité, elles comprennent le processus qui nous fait grandir et nous améliorer à chaque jour vers les Olympiques ; toute cette préparation culminant lorsque nous y arrivons.

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