L’équipe nationale féminine senior (ÉNFS) de Canada Basketball a invité 24 athlètes à la première étape de son camp d’entraînement 2016 qui est présentement en cours au Centre sportif communautaire Saville à Edmonton.

La moitié d’entre elles étaient membres de l’équipe championne de la FIBA Amériques l’été dernier qui a remporté son billet pour les Jeux de Rio 2016.

L’autre douzaine en est à sa première participation à un événement de la FIBA du plus haut niveau. En fait, quelques-unes participent à un camp de l’ÉNFS pour la première fois.

Aujourd’hui, elles sont les ‘nouvelles’ du groupe.

Mais dans quelques années, ce sera ‘leur’ équipe.

Chaque année, nous faisons un bon travail pour amener de jeunes espoirs parce qu’elles sont notre avenir dit l’entraîneure-chef de l’ÉNFS, Lisa Thomaidis. Nous ne serons pas capables de voguer éternellement sur la vague de ces vétérans et la réalité veut que nous nous préparions constamment pour l’avenir.

Donnons-leur donc un avant-goût de ce qui se passe ici et montrons-leur le niveau d’intensité et le calibre qui se jouent à ce niveau ; c’est toujours une nouveauté pour elles et excellent pour leur développement.

Les cours étaient en marche pour la recrue Bridget Carleton qui affirme qu’elle a déjà beaucoup appris après seulement quelques pratiques avec des joueuses telles que Kim Gaucher, Lizanne Murphy et Shona Thorburn.

“Elles sont simplement de bonnes personnes et, évidemment, d’excellentes basketteuses de sorte que lorsque j’ai une question sur le plancher, je me dirige vers Kim, Lizanne ou Shona qui sont toujours là pour m’aider » commente Bridget Carleton, la garde de 19 ans.

Même si je ne le demande pas, elles viendront vers moi et m’aideront si je semble confuse, elles ont été fabuleuses.

Ce qui survient sur le plancher n’est qu’une partie de la culture qui a été au cœur des succès de l’équipe et les vétérans de l’ÉNFS sont d’aussi bonnes conseillères à l’extérieur du gymnase qu’elles le sont à l’intérieur.

C’est intimidant d’arriver lorsque vous êtes une joueuse plus jeune et vous pensez qu’il y aura peut-être un peu de ressentiment, mais elles font un vrai bon travail pour vous rendre confortable, vous prendre sous leur aide et vous montrer les us et coutumes du camp ajoute Emily Potter, une jeune de 20 ans qui en est aussi à son premier camp de l’ÉNFS. C’est vraiment une belle expérience, ce que je n’avais pas ressenti au sein de toute autre équipe.

L’ÉNFS ont passé d’une absence aux Olympiques de 2004 et 2008, à une inspirante participation aux quarts de finals aux Jeux de Londres en 2012 et finalement, aspirer à une médaille en 2016. C’est une remarquable évolution entreprise par l’entraîneure Allison McNeill jusqu’à sa retraite il y a quatre ans et poursuivie depuis ce temps sous l’égide de Lisa Thomaidis.

Âgée de 33 ans, Shona Thorburn désirerait voir la prochaine génération posséder le même dévouement, le travail acharné et la passion qui ont défini son ère.

Nous voulions faire mieux” dit la garde qui a fait ses débuts au sein de l’ÉNFS en 2002. Allison McNeill nous l’a inculqué. Nous devions accomplir ces choses sinon nous ne deviendrons jamais meilleures, et les joueuses y ont adhéré.

Évidemment, vous devez aussi posséder cela en vous. Les gens ne seront pas toujours là pour vous pousser, vous devez donc avoir cette poussée intérieure, mais je crois qu’Allison McNeill a joué un grand rôle à nous l’inculquer et je crois que la jeune génération le voit. Les jeunes voient comment nous avons travaillé fort.

Quinn Dornstauder décrit l’approche des vétérans comme ceci : Elles le veulent tellement. Un centre de 20 ans qui a participé à son premier camp de l’ÉNFS l’an dernier, elle reconnaît l’importance de poursuivre leur héritage lorsque son tour viendra.

Je suis extrêmement fière de pouvoir être ici et de jouer avec quelques-unes de ces joueuses que j’admire depuis je ne sais combien de temps ajoute Quinn Dornstauder.

D’être ici à jouer avec elles est un immense honneur, mais aussi une très grande responsabilité.