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Canada basketball

Trois Étoiles Du Basketball Canadien Disent Au Revoir À L’équipe Nationale

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8/5/2017

(Le 9 mai 2017) – Ensemble, elles cumulent trois douzaines d’années de service à Canada Basketball pour un total de quelques 450 matchs.

Depuis 2011, elles ont foulé le plancher ensemble à plus de 75 occasions, des Olympiques d’été de Londres aux championnats mondiaux et de nouveau aux Olympiques.

Et maintenant, toujours ensemble, elles disent au revoir.

Lizanne Murphy, Tamara Tatham et Shona Thornburn, trois piliers de l’équipe nationale féminine, se retirent après avoir aidé le programme à des sommets sans précédents.

« Elles ont joué un grand rôle dans l’ascension de notre équipe au niveau où elle se trouve aujourd’hui sur la scène internationale » affirme Lisa Thomaidis, entraîneure-chef de l’équipe nationale féminine. « Lorsque vous avez des joueuses qui se sont engagées et donné tant d’années à la croissance et au développement du basketball au pays comme elles l’ont fait, vous ne pouvez faire autre chose que de ressentir beaucoup d’admiration et de gratitude envers elle. »

Lorsque Shona Thorburn a fait ses débuts avec l’ÉNFS au début des années 2000, Équipe Canada avait raté ses deux dernières tentatives de se rendre aux championnats mondiaux. Lizanne Murphy et Tamara Tatham se sont jointes à l’équipe il y a une décennie, au moment où le Canada s’apprêtait à rater les Olympiques pour une deuxième fois de suite.

Aujourd’hui, Équipe Canada viennent de compléter deux participations consécutives aux Olympiques, un classement parmi les cinq premiers aux plus récents championnats mondiaux et est la détentrice de la médaille d’or aux Jeux panaméricains et au championnat de la FIBA Amériques.

Si elles avaient utilisé le même présentoir, elles auraient peine à y entasser toutes leurs médailles. Si elles avaient partagé la même garde-robe, il n’y aurait pas assez de cintres pour y accrocher tous les chandails rouges et blancs usés et imbibés de fierté. Et elles n’auront même pas débuté à déballer toutes les boîtes de bannières, trophée et toutes les autres formes de récompenses provenant d’événements de partout au monde, d’Abbotsford, CB, à Belgrade, Serbie.

Shona Thorburn a représenté le Canada à 132 occasions, dont 107 matchs avec l’équipe senior, reportant deux médailles d’or au pays (PanAm et FIBA Amériques en 2015), une d’argent (FIBA Amériques en 2013) et une paire de bronze (FIBA Amériques en 2002 et 2011). La courageuse meneuse de jeu de Hamilton n’avait que 15 ans lors de sa première compétition internationale au Jeux mondiaux de la jeunesse en 1998 puis a passé les années 2002 et 2003 avec l’équipe senior. Après avoir pris une année sabbatique, elle est revenue en 2011 pour participer à deux Jeux olympiques et les mondiaux 2014.

« Jouer pour la Canada a été le sommet de ma carrière en basketball. Il n’y a pas de mots pour décrire la sensation d’entrer sur le plancher lorsque le nom du Canada est appelé” affirme Shona Thorburn. Les amitiés, les souvenirs, les expériences sont des choses qui me suivront toute la vie.”

Un avant versatile qui a grandi à Brampton et un ailer au tir précis provenant de Beaconsfield au Québec, Tamar Tatham et Lizanne Murphy ont été à peu près inséparables à partir du moment où elles ont endossé l’uniforme du Canada aux Jeux de la FISU en 2005 avant de rejoindre l’équipe senior deux ans plus tard aux Jeux panaméricains.

Tamara Tatham a joué 164 matchs pour son pays, tous sauf sept avec l’équipe senior, pendant que 138 des 145 de Lizanne Murphy avec Équipe Canada l’ont été au niveau senior.

Ensemble, elles ont compétitionné aux Jeux d’été de 2012 et 2016 ainsi que les championnats mondiaux de 2010 et 2014. Elles ont été parties des triomphes consécutifs des Jeux panaméricains et de la FIBA Amériques de 2015 et, de plus, ont ramené l’argent et le bronze respectivement aux championnats de la FIBA Amériques en 2013 et 2011. Tamara Tatham possède une autre médaille de bronze de la FIBA Amériques de 2009, le seul qu’elle a disputé sans Lizanne Murphy.

Tout de même, ce ne sont pas les statistiques et les accolades qui définissent vraiment Lizanne Murphy, Tamara Tatham et Shoa Thorburn – c’est une question de caractère.

Au championnat 2015 de la FIBA Amériques, Shona Thorburn s’est fracturé le péroné, à peine quelques semaines après être revenue d’une déchirure au muscle postérieur tibia-péroné, une blessure significative par elle-même. Quelque trois mois plus tard alors qu’elle jouait professionnellement en France, Lizanne Murphy s’est déchiré le LCA – pour la deuxième fois de sa carrière. Chargées non seulement de se rétablir et de le faire à temps pour Rio, les deux ont refusé de voir leurs rêves olympiques être brisés par les blessures.

D’autre part, Tamara Tatham est la “reine de fer” de l’équipe senior, étant la seule joueuse à avoir été au sein de l’équipe à chacune des dix dernières années sans jamais rater l’occasion. En 2015, elle a été la seule joueuse de l’équipe à être sélectionnée au sein d’une équipe d’étoiles d’un tournoi alors que le Canada a gagné sa place pour Rio par son inoubliable triomphe au championnat de la FIBA Amériques à Edmonton.

« L’équipe nationale signifie honneur et fierté. Ce n’est pas donné à toutes de représenter son pays sur la plus haute scène au plus haut niveau » ajoute Tamara Tatham. « Pour moi, c’est une bénédiction et un rêve réalisé. »

Une équipe reconnue pour son unité et sa camaraderie n’aurait pas été complète sans que chaque joueuse ne soit une pièce unique du casse-tête. La solide présence de Shona Thorburn qui s’est portée mentor des jeunes joueuses et faire sentir aux nouvelles qu’elles faisaient partie du groupe; Tamara Tatham, un modèle équilibré de calme qui, néanmoins, a été une excellente source d’humour pour ses coéquipières; et Lizanne Murphy l’effervescente et infectieuse source d’énergie et la porte-parole non-officielle des francophones d’Équipe Canada.

« J’espère que les jeunes filles qui regardent puissent apprendre à croire en elles-mêmes. Il y plusieurs sceptiques dans la population, mais si vous vous permettez de rêver- aussi folles que les gens pensent que vous êtes - et que vous travaillez aussi fort que vous le pouvez, tout est possible » dit Lizanne Murphy.

« Cela peut sembler être un cliché, mais j’en suis la preuve vivante. Je n’ai jamais été la plus rapide ou la plus grande joueuse de mon groupe d’âge, mais j’ai travaillé plus fort que toutes les autres que je connais. En fin de compte, les gens qui se bougent le popotin sont ceux qui avancent le plus loin. »

Leur implication unique envers le pays, l’équipe et les unes envers les autres n’était pas une question d’une année à l’autre ou même de mois en mois, mais de jour en jour. Chaque décision prise tout au long des carrières respectives de Lizanne Murphy, Tamara Tatham et Shona Thorburn – qui ont tout de même eu une réelle signification sur leur carrière professionnelle – l’était avec, en tête, Canada Basketball.

Pour les femmes qui ont grandi pour les rejoindre en tant que coéquipières et celles qui ont pris un ballon de basketball dans les mains après avoir regardé les Olympiques, elles ont inspiré une génération.

Et au-delà de tour, cela est leur plus grande réussite.

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